Cueille Ta Vie*
par le Collectif NOSE
* renommé : Meträume / Rêves Urbains
Date : Jeudi 12 décembre 2013
Horaires : 18h - 19h
Lieu : Espace Pierre Reverdy
Durée : 1h
Discipline : Théâtre / Danse
© 2012 Collectif NOSE
Le Collectif NOSE
Mise en scène : Lucille Paquis
Collaboratrice artistique : Nora Nagid
Interprétation : Méloëe Ballandras, Gautier Boxebeld, Eva Nathalia Grenier, Fanny Jarlot
Ecriture dramaturgique : le Collectif Nose
Chorégraphie : Lucille Paquis et Nora Nagid
Scénographie : Solène Panné
Costumes : Margot tonnelier
Lumières : Armand Coutant
Son : Jérémy Sananes
Quatre personnages de la famille des « lambda extra-ordinaires » partagent avec nous leur quotidien épique : attendre le bus, que le feu passe au vert, prendre le métro... Ces individus se croisent, se choquent, se frôlent, s'épient, mais ne se rencontrent pas. Comme si chacun restait confiné dans sa bulle, comme étanche à la vie autour. Si proche et en même temps si loin...
Pourquoi ne se rencontre-t-on pas ? En avons-nous le temps ? En avons-nous peur ? En avons-nous envie ? Et si on laissait l'imaginaire, nos rêves et nos désirs s'exprimer, à quel spectacle assisterions-nous ?
Cueille Ta Vie est une forme hybride, à la croisée de la danse et du théâtre, où les corps racontent la solitude et la violence dans les rapports urbains, mais aussi l'envie irrésistible de s'en échapper...
Ce projet s'inspire directement des petites choses de notre quotidien, celles qu'on ne remarque même plus, et qui pourtant nous parlent à tous, et parlent de nous. De nos absurdités et de nos maladresses.
Dans le cadre du Festival Nanterre sur Scène, le collectif NOSE viendra à la rencontre des étudiants et personnels de l'Université Paris Ouest afin de réaliser des entretiens dans l'enceinte de la fac. Ne vous étonnez pas si certaines répliques du spectacle vous semblent familières...
Ouvrir le regard sur la vie urbaine
« Je suis originaire d'un petit village du Languedoc Roussillon que j'ai quitté en 2008 pour poursuivre des études de Théâtre et de Psychologie à Paris. Le projet Cueille Ta Vie est né de ma rencontre avec la métropole parisienne, des images et des sensations qu'elle m'a procurées. Deux personnes assises côte à côte à un arrêt de bus, les écouteurs vissés sur les oreilles, si proche et en même temps si loin...
Ces longs tapis roulants où il est nécessaire d'avoir le bon rythme pour ne pas se faire percuter. Une foule compacte dans le métro, des corps entremêlés, et pourtant aucun échange...
A partir d'images très simples prises au vol dans Paris, ses rues et ses métros, Cueille Ta Vie est une tentative de transposer cette réalité sur un plateau : mettre le quotidien des villes en scène pour y porter un regard nouveau, le questionner, le sublimer.
Récolter la matière dans le quotidien
Les « récoltes » occupent une place centrale dans le protocole de création que nous avons instauré autour de ce projet. Ce sont des moments où nous allons sur le terrain pour récupérer la matière qui servira de base à la création.
Nous pratiquons d'une part l'observation naturelle, en immersion dans la ville, les rues, le métro, pour capturer des situations, des comportements, des attitudes, des regards tout en récupérant des sons, des images, des vidéos, des objets. D'autre part, nous allons à la rencontre des habitants et nous prenons le temps de parler avec eux de leurs expériences de la ville. Ils répondent à un questionnaire que nous élaborons spécifiquement en nous adaptant à chaque lieu et à chaque population.
Ainsi les questions ne sont pas les mêmes si nous faisons ces entretiens en milieu urbain (par exemple dans le quartier de Gambetta au cours de notre résidence au Stendhal) ou en milieu rural comme ce fut le cas lors de notre résidence à Château-Renault en Indre et Loire.
Ces échanges sont enregistrés et constituent un moment fort auquel nous tenons particulièrement, notamment car ils permettent de créer un autre rapport entre art et population. Cela crée une vraie complicité entre les comédiens et les spectateurs qui se reconnaissent souvent à travers les témoignages diffusés.
Avec cette démarche, proche du documentaire, nous souhaitons nous inspirer directement de la vie quotidienne, des gens ordinaires, de ces petites choses qu'on ne remarque parfois même plus, et qui pourtant nous parlent à tous et parlent de nous.
Transformer / faire parler / raconter
La matière recueillie constitue notre matière première, celle à partir de laquelle nous allons pouvoir créer le spectacle. Nous la partageons entre nous, nous en discutons, nous nous en imprégnons avant de chercher à nous en emparer au plateau.
Qu'est-ce que cette matière a à nous raconter ? Comment la faire parler ? Et comment faire pour que ça parle à tous ?
C'est un travail d'artisan : transformer, modeler, assembler, déformer, mélanger la matière pour construire l'univers créatif du spectacle en faisant intervenir différentes formes et techniques artistiques : théâtre, danse, création lumière, sonore et visuelle...
Il s'agit de rechercher et de développer un langage théâtral propre, une écriture du réel au plateau. Comment des témoignages, des anecdotes peuvent faire naître des situations de jeu ? Comment une façon de marcher ou d'attendre raconte déjà quelque chose et peut être le début d'une histoire ? Comment un son enregistré dans le métro peut participer à planter un décor ? Comment le théâtre et la danse peuvent donner à des actes et des gestes a priori bénins, une visibilité, un sens, une force comique ou poétique, qu'ils n'ont pas ou plus au quotidien ? »
Entretien avec Lucille Paquis : mise en scène de la création Cueille ta vie.
« Ce n’est pas un drame, ce ne sont pas des faits historiques très importants ; ce sont de petites choses, ces choses que tout le monde a pu vivre, a pu voir, a pu oublier : on passe à côté. » (L. Paquis, mise en scène)
Cette année, le collectif Nord Ouest Sud Est (NOSE) se produit au festival Nanterre sur scène avec le spectacle Cueille ta vie, une création contemporaine sur le thème de l’isolement dans la vie urbaine. Lucille Paquis, metteur en scène, cherche avec ce projet à créer un contact privilégié avec le spectateur, impliqué dans l’élaboration même du spectacle.
Louis Gohin - Qu’est-ce qui vous a amenée à aborder un sujet aussi éloigné des habitudes du public et qui, pourtant, nous évoque tant de choses et nous concerne aussi directement en tant que spectateurs du grand Paris ?
Lucille Paquis - Ce qui m’a fait m’intéresser à ce sujet, c’est mon arrivée en région parisienne. Je suis originaire d’un village du Languedoc-Roussillon de mille habitants, pas plus. Pendant toute ma jeunesse, j’ai rarement eu l’occasion de prendre les transports, sauf le car au collège et au lycée. Quand j’ai décidé de faire une école de théâtre et que j’ai été prise en banlieue parisienne, j’ai dû prendre, du jour au lendemain, le RER, le métro… J’ai été choquée par la violence, parce que j’ai vraiment ressenti la vie urbaine comme une violence. Je trouvais les bruits très lourds ; deux RER qui se croisent font croire à un bombardement de guerre. La vitesse, aussi : les gens, leur manière de marcher très vite, systématiquement, au travail, pour rentrer chez soi… Je me faisais bousculer tout le temps, je n’étais pas sur le même rythme. J’avais l’habitude de dire bonjour aux gens quand je les rencontrais et là, ça n’était plus du tout possible. J’avais aussi l’habitude de regarder les gens dans les yeux, et je me rendais compte que j’étais très très proche de plein de gens, mais qu’on ne se regardait pas et qu’on ne pouvait pas se regarder. Ça a soulevé beaucoup de questions et j’ai eu envie d’en parler.
Vous êtes allée vers les gens, vous avez tenté de résoudre ce manque de communication en interrogeant les gens sur leur quotidien ; comment cela s’est-il passé ?
Ça s’est très bien passé. Au début, je voulais faire un spectacle sans texte, et je me demandais quelle serait la matière de mon spectacle. J’avais envie de parler des gens qui vivaient dans ce quotidien vain, et j’ai pensé que la meilleure manière d’en parler c’était de rencontrer ces gens. Les premiers entretiens, je les ai faits dans une bibliothèque à Corbeil-Essonnes. J’ai été très surprise de voir que les gens avaient très envie de parler. Les gens s’asseyaient et, très vite, je voyais qu’ils étaient heureux de parler d’eux-mêmes et qu’ils avaient des choses à raconter. Les gens me disaient des choses que j’avais envie d’entendre, je ne m’attendais pas à ça, ni à la rencontre humaine que ça serait. Je me suis alors dit qu’il fallait absolument qu’on le fasse, et qu’il fallait que les comédiens le fassent eux-mêmes, pour mener une expérience en amont.
Vous adaptez le questionnaire à chaque lieu, lorsque vous enquêtez sur place avant une représentation. Avez-vous enquêté à Nanterre ?
Oui, on a reproduit ces entretiens avec des étudiants et avec le personnel. On a adapté le questionnaire pour entendre les étudiants parler de leurs trajets dans les transports. Je me suis dit qu’il y avait forcément des provinciaux, des étrangers parmi les étudiants qui, peut-être, avaient aussi vécu ce changement en arrivant à Paris. On devait faire des happenings dans le cadre du festival ; c’était un contrat avec le théâtre Bernard-Marie Koltès. On a décidé une semaine avant qu’on distribuerait des questionnaires papier, cette fois-ci, et que pendant le happening les comédiens s’empareraient des réponses et interprèteraient leur rôle.
Existe-t-il des expériences similaires, précédant la vôtre ?
On n’a rien inventé, mais quand on a eu l’idée je ne savais pas qu’il y avait des gens qui pratiquaient déjà ce protocole. Mais beaucoup de gens s’intéressent à la démarche des entretiens, des questionnaires, des récoltes, on n’est pas le seul collectif à le faire. Personnellement, j’aime beaucoup ça parce que je fais des études de psychologie sociale, et que dans ce domaine on pratique beaucoup l’enquête par questionnaire. C’est un exercice que je pratique beaucoup moi-même. À chaque fois qu’on arrive dans un nouveau lieu, pour un spectacle ou une répétition, on se donne comme règle de refaire ce protocole, de récupérer de la matière et, à chaque fois, on s’inspire de ce qu’on a entendu, on intègre les nouveaux sons. Certaines répliques viennent de gens interviewés en amont du spectacle.
Vous travaillez sur un théâtre qui, pour atteindre le public, cherche à établir avec lui un langage, une complicité. D’où vient cette proximité ?
Cette proximité vient du fait que je m’intéresse à un quotidien très proche de tout le monde. Les personnes qui viennent voir Cueille ta vie n’ont pas besoin d’avoir des références littéraires ou historiques très importantes puisque la matière, la source du spectacle est dans leur vie de tous les jours. En plus, j’essaye d’être au plus proche de ce que je ressens dans la vie quotidienne, et j’ai l’impression de pouvoir ainsi être plus proche de ce que les gens peuvent ressentir. Ce n’est pas un drame, ce ne sont pas des faits historiques très importants, ce sont des petites choses, mais le fait de mettre ces petites choses sur un plateau, ces choses que tout le monde a pu vivre, a pu voir, ou a pu oublier ou à côté desquelles tout le monde a pu passer... Beaucoup de spectateurs me disent, en sortant du spectacle : c’est marrant, c’est des trucs qu’on voit, mais qu’on ne voit plus. La proximité, j’essaie de l’avoir avec quelque chose d’accessible à tout le monde, aussi grâce au fait qu’il n’y ait pas trop de texte. Le langage peut être une barrière, en fait, pour des personnes qui, soit ne comprennent pas le français, soit n’ont pas accès à un vocabulaire soutenu. Montrer les choses par des situations et pas seulement par le texte me donne l’impression de me rapprocher du public.Comment procédez-vous dans la préparation de la pièce ? Vous parlez d’un travail d’artisan…
Artisan, oui, parce que c’est vraiment de la construction. C’est plus de la création que de la mise en scène dans la mesure où je n’ai pas pris le texte d’un auteur et réfléchi à un parti pris. Artisan, parce qu’il y a eu plusieurs étapes dans la construction. Il y a eu l’envie du projet, mais aussi une autre chose, dont je parle rarement : Cueille ta vie vient d’une chanson de Keny Arkana, qui parle de personnages de la rue... Cette chanson me touchait beaucoup. À la base je suis partie de quatre figures de cette chanson-là. Je suis également beaucoup partie de la musique. Pour moi elle a une place presque aussi importante que les acteurs, et que le texte. Presque aussi importante que la scénographie, ou que la lumière. Tout est là pour construire quelque chose. La musique était là avant l’histoire. J’avais la sensation qu’elle me donnait quelque chose ; j’avais des intuitions, et à partir de là j’ai eu envie de construire quelque chose. Chaque musique correspondait un peu à des tableaux. C’était un peu segmenté, c’était des sensations de la ville que je voulais retrouver. Ensuite il y a eu les entretiens. Et avec les comédiens on a travaillé en improvisation. C’est comme ça qu’on a commencé à construire l’histoire.
Comment êtes-vous parvenue à parler avec poésie d’un thème aussi banal en apparence ? Quelles sont les difficultés de la mise en scène dans le traitement d’une thématique de la quotidienneté ?
Je ne sais pas si ça serait la même chose aujourd’hui, mais au départ je voyais déjà ces choses avec un regard poétique. La difficulté principale, ça a été de convaincre les comédiens de la poésie de ces choses banales et apparemment sans intérêt. Pour moi c’était évident que ce qui se passe autour d’une barre de métro, les mains qui se disputent, c’était drôle et magnifique. Mais je me suis rendu compte que ça n’était pas évident pour tout le monde. Même au début de notre travail. J’avais fait une première forme de Cueille ta vie pour un travail scolaire, et mon tuteur avait du mal à comprendre ce que je voulais faire, pour lui ça n’était pas du théâtre, ça n’était pas vraiment de la danse ; c’était léger. La première difficulté, ça a été de savoir par quel chemin passer, et de provoquer le même sentiment chez les comédiens. Je savais que pour que le projet puisse s’épanouir, il fallait qu’eux aussi, ils puissent rêver, qu’ils se rendent compte, s’ils adoptaient un certain regard, que ça pouvait déclencher des émotions. En même temps, je me rends compte que mon regard a bien changé depuis quatre ans ; moi aussi, je commence à en avoir marre des transports en commun, je me surprends à devenir méfiante par moments. Je me rends compte aussi de la nécessité d’avoir une protection, de se guinder. À l’époque, je n’étais pas encore entrée dans les codes.
Vous parlez du conflit entre la solitude, la violence et le besoin d’en échapper. Vis-à-vis du monde moderne, le théâtre est-il une échappatoire ? Comment nous permet-il de nous évader et, à la fois, de nous rendre plus proches de notre société ?
Le théâtre, c’est pouvoir voir des choses qu’on ne voit pas dans son train-train quotidien. Mon premier plaisir, et celui que j’aimerais communiquer, c’est d’être immergée dans une atmosphère. De pouvoir rêver un peu, d’être dans un rêve, positif ou cauchemardesque, mais qui nous permette de contempler notre vie et de laisser libre cours à notre imagination. Je voyais, par exemple, une femme dans le RER avec une mèche qui lui tombait dans le cou, et j’avais envie de la réajuster. Beaucoup de choses sont nées de ça. « On n’a pas le droit de faire ça ». Mais si on le faisait ? Dans le spectacle, on peut contempler notre vie, mais on peut aussi voir des choses qui ne sont pas possibles selon les codes sociaux. Comme spectateur, on peut en tirer un certain plaisir et, en même temps, ça peut aussi nous renvoyer à des situations vécues.
Vous écrivez que vous voulez faire réfléchir au-delà de la représentation ; qu’entendez-vous par là ?
En plus d’avoir passé un bon moment, on cherche à ce que le public puisse poser un autre regard sur son quotidien. Beaucoup me disent : c’est fou, je ne regarderai plus jamais le métro comme avant. C’est juste que le public puisse se dire, pas forcément qu’il va transgresser les codes, qui ne sont pas là pour rien, mais qu’il ait ça en tête : qu’on est encore des humains, même si on a des personnes autour de nous qui se protègent, qui se créent une carapace parce qu’ils ne peuvent pas se montrer... On ne sait pas ce qu’ils traversent, mais on voit bien qu’ils sont dans un état particulier. C’est ça : qu’on puisse se dire qu’on est encore des humains et qu’il peut se passer des choses.
Avec vos collègues, vous avez adopté une démarche similaire pour d’autres spectacles en allant vers le public. Comment en êtes-vous arrivés à ce mode de fonctionnement ? Quel est le credo du collectif NOSE ?
Au début, c’est un peu moi qui apporté cette idée des entretiens. Il y avait déjà ces entretiens pour la première version de Cueille ta vie, une création de vingt minutes, mais ça n’était pas encore clair que c’était pour aller à ce point à la rencontre des gens. Après, on a fait un événement qui s’appelait « Les échappées du quotidien », qui regroupait Cueille ta vie et Accélération, un autre de nos spectacles, un montage de textes contemporains très construit qui parle de l’accélération du temps. Les deux se rapprochaient par leur thème commun. On a voulu aller plus loin que le spectacle en amont et en aval de la représentation. On trouvait ça dommage de limiter l’aventure à juste une heure du spectacle et de ne rien avoir d’autre comme relation avec les gens qui venaient nous voir. On a donc fait cet événement dans un squat, une ancienne usine de vinyles à Gambetta, « Le Stendhal », qui s’appelait « Le Rouge et le Noir » à l’époque. On est venu sur le lieu pour préparer, puis on est allé dans la rue, et on a été interpeler chaque personne avec un questionnaire sur la thématique de « l’échappée du quotidien ». On a demandé aux personnes si elles pouvaient nous répondre sur le pas de la porte, puis on prenait une photo avec elles et on leur demandait si elles avaient un objet du quotidien à nous donner. J’avais aussi collectionné des tickets de métro ; avec le tout on a fait une fresque dans le squat. En même temps on avait créé notre première bande-son avec les témoignages. On a revu les personnes interviewées, qui étaient très enthousiastes, on a même fait la fête ensemble... Le projet était vraiment de toucher le voisinage, pas seulement nos amis. On a rencontré un régisseur à Torcy, qui a voulu qu’on intervienne pour une sorte de régie de quartier. On était entourés de tours, et les gens n’étaient pas du tout habitués à ce qu’on vienne leur parler ; ils nous prenaient pour des témoins de Jéhovah ! On a joué dans la rue, mais les gens ne sont pas sortis, ils nous ont regardé depuis leur balcon. Ensuite, on a décidé qu’on ne ferait ces entretiens que sur des lieux publics.
Quelles sont vos perspectives pour les mois à venir ?
Pour Cueille ta vie, nous attendons la réponse de la région Centre pour une demande d’aide à la création (le collectif NOSE est installé dans le Centre). Nous avons également postulé pour le « Printemps de la création » et pour le festival « Ici et demain ». Au printemps, nous allons intervenir à l’Université Paris 8, qui nous a accordé une bourse pour la conception du spectacle. Nous allons proposer des activités sur le campus et une représentation ouverte pour les habitants.
Retrouvez la critique de Cueille Ta Vie sur le blog du Master Professionnel MCEI.