Voulant vivre une histoire d’amour selon les principes d’un romantique absolu, un jeune homme entretient une relation fantasmée avec un chevreuil. Ces deux compagnons souhaitent résister ensemble au mode de vie consumériste et urbain imposé par la mondialisation et la globalisation grandissante.

KÉRATOCONJONCTIVITE nous montre une heure de la vie de ce jeune homme. Dans son espace clos, espace d’expérimentation, il peut revivre la sensation de l’aube naissante, du gazouillement de l’oiseau, revoir les images de sa vie passée en musique, tanner sa peau contre la brise du ventilateur, se confronter toujours à l’épreuve du temps de la nature qui agit sur l’homme, le nourrit, le stimule, et le fait grandir, lui et son esprit.

Dionysos revient à Thèbes pour venger sa mère et se faire reconnaître comme un nouveau dieu. Mais la ville est dirigée d’une main de fer par Penthée, son propre cousin. Ce-dernier ne tolère pas l’exercice d’un nouveau culte et va jusqu’à emprisonner Dionysos.

L’arrivée de l’irrationnel dans la cité va extraordinairement brouiller les cartes. Dionysos envoute, excite, trouble la foule et peut-être même Penthée.

Dionysos, cet étranger, va se montrer tout autant cruel qu’électrisant.

Trois comédiens incarneront le chœur des femmes de Lydie, ces bacchantes qui suivent Dionysos avec ferveur depuis le début. Face à elles, 3 comédiens pour interpréter tous les autres protagonistes de la pièce à travers une mise en scène exigeante, populaire, sincère questionnant le fanatisme, le pouvoir, la question du genre, l’altérité…

Trois ados, Oswald, Nora et Lenny, sont bouleversés par la mort de Kaleb, leur camarade tué dans la cour du collège lors d'une altercation. Confrontés à la culpabilité, l'incompréhension -la leur et celles des parents-, la difficulté de communiquer avec les adultes et l'Autorité, ils doivent agir pour se sentir vivants.

Les Mains froides est la création d'un texte inédit, percutant et hypersensible, celui d'une jeune auteure : Marilyn Mattei.

Quelque part, en Afrique, ou ailleurs… Cap’taine-s’en-fout-la-mort et Caporal-Foufafou « putschent » le pays et s’emparent de la Brasserie afin de vendre la bière au peuple et de rétablir Babylone (ou de s’envoler vers Las Vegas). Mais Schwänzchen, l’ouvrier, ne connait pas la recette, détenue par Magiblanche : meneuse de revue au Moulin Rouge ! Les aspirations personnelles et les rêves de chacun s’entrechoquent. C’est une lutte sans pitié qui apparait dans les tractations : Que voulons-nous ? L’Eden ou Babylone ? Les paillettes ou l’Amour ? La paix des peuples et la démocratie ? Ou bien la gloire et le succès, l’argent et le sexe ?

Tout doit être sous contrôle.

Les émotions. Les passions. Les désirs. L'image de soi.

Tenir la face, ne rien lâcher, tout maîtriser face à l'autre dont on essaye d’appréhender le regard. Rester en tension.

Dans Tout va bien. Tout va bien aller maintenant, le handicap d'Adam (le fils) agit comme un grain de sable qui fait exploser les mécanismes d’une famille bien comme il faut, où tout est contrôlé et programmé.

Parce que le langage est devenu obstacle, c'est par le corps que chacun exprime sa fragilité, ses désirs dans ce microcosme familial un peu tordu, distordu, malfoutu.

Cinq interprètes donnent corps et voix à ces tensions dans un tissage des écritures chorégraphiques, théâtrales et photographiques.

Qu'est-il arrivé à Électre aujourd'hui ?

Une femme qui tente de parler. Coûte que coûte. De chanter aussi.

Elle est Électre sans son Oreste.

Elle est une fille de 16 ans dans une famille détraquée : une mère au bord de la crise de nerf, un père impuissant, un oncle vengeur, une poupée maléfique. Le tout orchestré par un majordome déjanté.

Elle est une actrice qui voudrait jouer pour son dernier public.

Mi Muñequita  – cabaret électrique est un projet de pique-nique, un grand festin où le public est invité, peut-être malgré lui, en témoin indiscret de ce cabaret de l'étrange, où tous s'aiment trop et s'entre-tuent joyeusement.

Une femme débarque sur scène. Elle a une trentaine d'années. Elle vit près du lieu de représentation. Elle s'appelle Laure Verdier.

Pour « sublimer ses problèmes relationnels », Laure Verdier décide de réaliser un rêve thérapeutique : celui de se produire en spectacle, et plus particulièrement de chanter face à un auditoire. Pour mener à bien sa tentative et vaincre son trac, Laure Verdier s'est trouvé un nom de scène, une sorte d'alter-ego fictif : Marie-Emeraude.

Marie-Emeraude, rock-princesse, imprégnée de culture québécoise, amie de la nature et des bêtes sauvages, ayant une vie sexuelle et affective débridée, va donner un tour de chant improbable, drôle et touchant.

Que reste-t-il d'une famille qui se désordonne, qui se morcelle, qui se défait ? De quoi sont faits nos rapports, qu'est-ce qui nous lie vraiment, quand la famille a perdu sa forme ? MARABAND, c'est l'histoire de ce désir de persévérer dans son être, désir commun à tous les personnages et qui fait exploser les liens familiaux. Tout se passe comme si la famille se fragmentait petit à petit, chacun prenant le risque de la quitter pour devenir celui qu'il est.