Il n’y a jamais de point de départ défini pour raconter une histoire, juste des images obsédantes, pour des raisons qu’on ignore parfois (et voilà ce qui aiguise l’obsession). Le récit, on l’abandonne, on se dit qu’on y retournera, et parfois c’est lui qui resurgit sous la forme d’une vague, d’une image, d’un événement frappant, d’un geste. Parfois, en racontant l’histoire, on réalise qu’on n’en distingue que les contours. On en fabrique des versions, on en fait un spectacle. On réalise qu’il n’y a pas de point de départ et de point d’arrivée. On accepte de divaguer. Puis on tombe sur d’autres petites histoires. Voilà à quoi ressemble notre travail, mais aussi l’histoire de la traduction des Mille et une nuits.

Gulag

« Douze kilomètres – c’est douze mille mètres, et au moins seize mille pas ! Mon Dieu ! Comment réussirons-nous à parcourir cette distance ? » La Jeunesse amère, János Rózsás – Traduction de Guillaume Métayer

Red Horse

La chorégraphie est fondée sur la musique composée par Arvo Part pour le poème de Robert Burns Mon cœur est dans les Highlands :
« Mon cœur est dans les Highlands, il est loin d'ici ;
Mon cœur est dans les Highlands à chasser le daim ;
À chasser le daim libre, à courir la biche,
Mon cœur est dans les Highlands, partout où je suis. »

Nowadays

La chorégraphie d’Henrietta Hojsza est fondée sur le Concerto pour Violon n°1 en la mineur opus 77 de Dmitri Chostakovitch. Les quatre mouvements de cette œuvre permettent d’analyser des sujets qui font partie intégrante de notre vie, sans que nous en ayons conscience. La danse est la forme parfaite pour les identifier et les définir.